Noël
La signification des rituels du Nouvel An
Par
Kiwilimón - 2018-10-16T09:20:38.353643Z
Le chercheur Bogar Escobar Hernández a indiqué qu'environ 80 pour cent de la population réalise l'un des divers rituels de fin d'année, par le besoin d'acquérir de l'espoir. Nos amies de ActitudFem partagent cette information.
Lors d'une interview avec Notimex, le docteur en anthropologie sociale a ajouté que parmi les rituels les plus marquants et connus, on trouve, par exemple, les personnes qui ont l'habitude de balayer ou de nettoyer leurs maisons le dernier jour de l'année, dans l'intention d'éloigner les mauvaises vibrations et la malchance.
L'académique du Centre Universitaire des Sciences Sociales et Humaines de l'Université de Guadalajara (UdeG) a ajouté qu'il y a des gens qui ont l'habitude de préparer des valises avec des vêtements, car on suppose qu'ainsi ils vont attirer beaucoup de voyages pendant l'année suivante.
Il a commenté que d'autres personnes achètent ou offrent des sous-vêtements, par exemple, le rouge est pour attirer l'amour et le jaune pour l'argent.
Il a mentionné qu'il y a ceux qui ont l'habitude, aux 12 coups de minuit de fin d'année, de manger un raisin à chaque coup de cloche pour attirer la santé, le bonheur, l'argent, etc..
Plus que la question descriptive de ces rituels, ce qui est le plus pertinent, c'est ce qui sous-tend ces pratiques, car cette symbolique indique que l'être humain tente d'exorciser ses peurs, et c'est juste une façon parmi tant d'autres de le faire.
Il a souligné qu'en particulier dans des contextes de crise économique, sociale ou spirituelle ces pratiques se réactivent, car l'être humain vit dans l'incertitude, même notre propre vie est fortuite et incertaine.
Nous réalisons des rituels à travers lesquels nous tentons d'attirer des choses que nous souhaitons, comme l'argent, la santé, l'amour, etc., et de les exorciser par des pratiques dans lesquelles il n'y a pas de rationalité, c'est essentiellement une croyance qui fait partie du bagage culturel et spirituel de l'être humain, a-t-il affirmé.
Le spécialiste a manifesté que ces croyances font partie de la nature humaine.
Il a souligné qu'un grand pourcentage de la population réalise ce type de rituels, environ 80 pour cent, car malgré le fait que nous soyons au XXIe siècle, l'être humain, ses gènes et ses atavismes persistent, la seule différence est que parmi ce pourcentage, il y a peut-être des gens qui le reconnaissent davantage et d'autres, selon leur niveau social ou culturel, le simulent davantage.
Il a souligné que bien que ces désirs ne se concrétisent pas, les gens maintiennent leurs croyances dans ces rituels, c'est comme la loterie, seul un gagne le gros lot, et la grande majorité ne gagne rien, et pourtant, chaque jour et chaque semaine, des milliers de billets sont vendus.
Il a signalé que lorsque ces pratiques sont réalisées, ce qui se fait en réalité, c'est acquérir de l'espoir, et quand l'être humain veut croire quelque chose, même si les autres voient le contraire, il va suivre sa croyance, et il va modifier tous les signes en faveur de celle-ci, et il va rejeter ceux qui tendent à annuler cette croyance.
L'être humain doit avoir plus confiance en lui-même, et ne pas se laisser distraire par des actes externes ou des pratiques par lesquelles il tente essentiellement d'exorciser ses peurs, ce qui lui donne d'une certaine manière un certain niveau de confort, de sécurité et d'espoir, mais cela ne fait que refléter une crise de force spirituelle et intellectuelle, a-t-il conclu.
Voir l'article original
Dinde Facile et Rapide
Salade de Noël
Pain de Viande