De Kiwilimón pour vous

Feral Café, café sauvage en ville

Par Shadia Asencio - 2021-07-23T11:54:58Z
Les gens de Feral Café décrivent leur café comme “sauvage”, cependant, il n'y a pas un brin de négligence dans leur façon de préparer la tasse de café parfaite. Cette petite marque, propriété de Ricardo Soto, distribue de l'amour sous forme de grains de café depuis un petit local au marché de San Juan. Vous pouvez le prendre sur place, ou comme moi, demander à domicile, entier ou moulu pour être filtré dans la méthode de café de votre choix.Son image de marque séduit, mais grâce au ciel où il ne pleut que du café, leur offre est plus qu'un simple joli visage. Le café que Ricardo Soto sélectionne en collaboration avec Santiago Sota de Finca Sofía à Puebla, est une attention millimétrique à la sélection de chaque grain, c'est de la traçabilité, c'est un soin maximal lors de la torréfaction.Cette entreprise a vu le jour en 2019 grâce à l'étude et à l'amour que Ricardo a pour cette boisson. Dans la sélection de chaque grain, son fondateur recherche qualité et processus propres qui mettent en valeur l'origine. D'où proviennent des grains de diverses latitudes cafetières du pays : il y en a de Guerrero (Atoyac de Álvarez), Oaxaca (Pluma Hidalgo) et Veracruz (Huehuetecpan, Cosautlán).La traçabilité est vitale pour lui et pour Santiago. Ce dernier, en plus, cherche à activer l'économie des communautés avec lesquelles il travaille en les instruisant dans l'art d'obtenir des grains de café de spécialité. Ensuite, l'inquiétude de Ricardo et Santiago est de choisir un niveau exact de torréfaction qui permet à chaque origine de s'exprimer dans la tasse de café : montrer les caractéristiques du terroir.C'est sous l'œil et le palais de Santiago qu'une torréfaction allant des moyens aux légers est appliquée pour renforcer les saveurs intrinsèques de la cerise de café – les notes fruitées et sucrées – et même les plus complexes comme le chocolat, le piloncillo et le caramel, où l'acidité n'est pas si prononcée.Les options de Feral Café sont nombreuses. Il existe des origines qui, en raison de la complexité de leurs processus, se dégustent mieux dans des méthodes de spécialité comme Calita, V60, presse française ou chemex. C'est le cas du café lavé provenant d'Oaxaca ou des red, white ou black honey où il vaut la peine de prêter attention aux arômes et aux saveurs. Si le client préfère déguster son café avec du lait, Ricardo suggérera le Pluma, Hidalgo à Oaxaca dont la torréfaction légère n'interférera pas avec le mélange. Au final, la tasse parfaite est celle que l'on a en main. Mieux vaut qu'elle provienne du commerce équitable et de l'amour du café.Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur Feral Café, voici leurs réseaux sociaux : @feralcafe