Comment freiner le gaspillage alimentaire ? La France donne l'exemple.
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Kiwilimón - 2018-10-16T09:22:50.012016Z
Le México perd près de 37% des aliments qu'il produit en raison du gaspillage alimentaire, cette quantité serait suffisante pour nourrir plus de sept millions de personnes, selon des données de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture).
Parmi les aliments les plus gaspillés, on trouve :
Goyave 57.73 %
Lait de vache 57.14 %
Mangue 54.54 %
Poissons et sardines 54.07 %
Avocat 53.97 %
Banane verte et tabasco 53.76 %
Nopal 53.26 %
Riz 46.87 %
Concombre 45.46 %
Pour contrer cela, le gouvernement de notre pays travaille sur laCruzada Nacional Sin Hambre, qui détermine l'ampleur du problème dans les régions et recherche des solutions possibles dans le pays. L'objectif est de « minimiser les pertes post-récolte des aliments pendant le stockage, le transport, la commercialisation et la distribution ».
De plus, notre pays fait partie de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), qui vise la réduction des pertes et du gaspillage alimentaire et travaille dans le cadre d'une alliance régionale pour collaborer avec d'autres pays frères.
Cependant, l'un des pays qui a pris des mesures contre la réduction des aliments est la France, dont le gouvernement vise à réduire le gaspillage alimentaire d'ici 2025 et bénéficie du soutien unanime de l'Assemblée nationale. Grâce à la Loi sur la transition énergétique, à partir du 1er juillet 2016, les supermarchés de plus de 400 mètres carrés ne pourront plus jeter les produits périssables à la poubelle.
A l'inverse, les produits qui, en raison de leur péremption ou de dommages à l'emballage, ne sont pas aptes à la consommation humaine, devront être donnés aux organisations chargées de l'alimentation animale et de la production d'engrais agricoles.
En France, on jette 20 kilos de nourriture par personne par an, selon les données du ministère de l'Écologie. Selon la FAO, le gaspillage alimentaire pour la consommation humaine représente un tiers de la production nationale, ce qui équivaut à 1 300 millions de tonnes de déchets par an, générant 3 300 tonnes de dioxyde de carbone.
L'engagement de la France dans cette lutte a commencé en 2010, lorsque l'on a analysé que la moitié du gaspillage alimentaire se produit en réalité sur le chemin du champ à l'assiette. Bien que les mesures adoptées il y a quelques années soient similaires à celles d'aujourd'hui, ce que l'on cherche cette fois-ci est la participation de toute la chaîne de production et de distribution alimentaire.
Selon El País, un autre point fondamental de cette loi est le travail dans les écoles, où on cherchera à sensibiliser les étudiants à la nécessité de freiner le gaspillage alimentaire.
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